Angel Of The Dark

Tous les matins, je me sens bien
Car tu n’es pas loin
Tous les midi, je souris
Car je te relis!
Tous les soirs, je me couche tard
Car j’ai envie de te voir!
Tous les jours je chante et je cours
En répétant toujours que tu es un amour

On m’a dit qu’il y aurait toujours quelqu’un pour moi
J’ai bien peur que ce quelqu’un, c’était toi
Toi qui un soir m’a totalement ignorée
Comme si on ne s’était jamais parlé
Tu sais ce que ça fait l’ignorance de la personne qu’on aime
On ressent une énorme douleur au fin fond de soi-même
Vois les larmes que tu fais couler de mes yeux
Quand je pense aux moments passés à deux
Ce n’est plus que des heureux souvenirs
Place maintenant à ma vie sans aucun avenir
Avenir que je pensais constuire avec toi
Maintenant, je n’ai plus confiance en moi
Je t’en supplie, à présent, laisse moi tranquille
Laisse moi partir loin, fuir, dans une autre ville
Pour ne plus me souvenir, apprendre à oublier
Oublier tout ce que tu as pu me faire endurer
Tout le mauvais et comme tout le bien
Les instants où on marchait main dans la main
S’il te plaît, laisse moi encore cette liberté la
Celle d’abandonner et d’oublier tout cela
Quitter cette réalité pour mon monde à moi
Monde inconnu de tous, sauf de moi
Je te dis un dernier au revoir, mon coeur
Toi qui est aujourd’hui, le début de mon malheur. . .

J’ai regardé le journal a la télé ce soir
J’ai entendu le bruit que fait le désespoir
Il était fort, puissant, sans contrôle
Je l’ai compris, je n’ai pas trouvé drôle
J’entends des gens qui crient, qui pleurent
Des gens qui hurlent que du malheur
Je pense que tu as compris de quoi je parle
Je parle de ces bombes qui explosent qui font mal
Est-ce que toi aussi tu les entends la nuit?
Quand elles arrivent, il n’y a plus de bruit
Mais quelques secondes plus tard
Les cris les pleures retentissent de toute part
Je vois une dame qui courre qui courre
Son visage est en sang mais elle cherche quelqu’un
Peut-être son enfant, ou alors son amour
Comment je réagirais si ça serait un des miens?
Un homme est étendu par terre, il baigne dans son sang
Mais personne ne s’inquiète pour lui, il entonne un chant
Il essaie de survivre mais la mort l’emporte vite
Et. . . je me suis endormie donc pas de suite. . .

Maman, si demain je meurs est-ce que tu me pleurera?
Papa, si demain je meurs, est-ce que tu me pleurera?
Je n’écris pas du tout cela pour vous faire peur
Juste pour vous faire entendre mon cris de douleur
On me dit toujours que demain, tout ira mieux
Les lendemains sont arrivés, mais pas mes jours heureux
Dois-je pour cela crier? Dois-je vraiment hurler
Pour avoir l’impression que l’on m’entende, sans m’aimer
Est-ce cela que je dois faire? Hurler sans m’arrêter
Hurler pour dire que j’ai mal à un endroit que l’on ne peut opérer?
Des fois, seule dans ma chambre, j’ai l’impression d’étouffer
Etouffer sans savoir quoi faire, j’ai peur, je ne peux crier
Ma voix ne peut plus sortir de ma gorge serrée
Je me fais étrangler par des mains d’acier et glacées
Je sens alors un frisson dans tout mon corps tremblant
J’ai besoin d’aide, d’écoute, je ne veux plus faire semblant
Est-ce que vous arriveriez à me prodiguer cela?
Ou dois-je encore rester seule, perdue avec ce poids la. . .

Toi qui a su toucher mon cœur
Toi qui a su me donner le bonheur
La force, l’espérance
Je te dois ma délivrance
Comment te dire ce que je ressens
Quel est ce sentiment ?
Bien plus fort que l’amour
Bien plus que de la passion
Je ne suis pas un troubadour
Je ne t’écris pas une chanson
Juste les battements de mon cœur
Qui sans toi, ne serraient que leurre
Tu as su me redonner goût à la vie
Tu m’as pris par la main et tu m’as souris
Je t’aime, je t’adore
Pour moi, tu vaux de l’or.

Toi mon ange gardien
Toi qui n’est jamais loin
Et pourtant je ne te vois pas
Mais je sens ta présence
Tu es derrière chacun de mes pas
Tu appelles tous mes sens
Tu me donnes cette inspiration
Ces moments de grandes émotions
Tu me souffles du bonheur
Je rêve pendant des heures
De pouvoir un jour te parler
Seulement une fois te regarder
Mais tu restes invisible
Je sens ta force invincible
M’envahir toute entière
Pour ne laisser qu’à mon être
Un souffle calme, des idées belles
Toi qui n’est pourtant pas réel.

Comment pouvoir te l'expliquer
Toi qui ne risque pas de comprendre
Mon monde pourrait te paraître compliqué
Mais pourtant, il est tellement plus tendre
C'est mon endroit, mon paradis, mon rêve
Je m'y envole quand j'ai besoin d'une trêve
Tout est tellement plus beau et plus magique
C'est endroit est vraiment, pour moi, idyllique
J'ai besoin de pouvoir m'évader
Me déconnecter, pouvoir souvent tout quitter
Quitter pour retrouver mon monde, mes esperances
Les prairies sur lesquelles je danse
Les airs que je chantonnent à tue-tête
Tous ses endroits qui font de moi un nouvel être
J'ai besoin de ces instants de délivrance
Ces instants où je suis libre de mes croyances
Mes fois qui sont si différentes de les votre
Je ne veux pas de votre Dieu ou autre
J'ai juste besoin en la foi de la vie
La vie que l'on a reçu, un début, une naissance
Même si des fois elle est dure et sans chance
Mais il faut savoir que si on la remercie
Bien facilement elle nous souris et nous aide
A aller de l'avant, à gravir une pente raide
Savoir lui dire merci, savoir être reconnaissant
De ce qu'on a et non être hargneux car l'on a pas
Tout de suite ce que l'on veut, ce que l'on ressent
La vie ne s'achète pas, la vie ne s'offre pas
Mais elle peut s'arrêter, naturellement
Ou alors par accident
Et des fois car on en a vraiment envie
Mais c'est sans retour, sans sursis
Voila en quoi je crois plus fort qu'en vos Dieux
Comment savaient vous qu'ils existent réellement
Comment savoir si la bible est vraie alors Dieu. . .
Alors que la vie elle est là, elle existe vraiment
Je crois aussi à l'amour, à la haine, à l'amitié
Ces sentiments plus fort que n'importe quoi
Ils peuvent tout créer ou tout briser
D'un geste, d'une parole ou d'un écrit
Pour ruiner ou pour aider, as-tu choisi?
Voilà ce que je viens chercher dans mon monde
Pas vraiment des réponses, pas vraiment des questions
Seulement l'impression d'exister enfin pour tout le monde
Je me pose toujours les mêmes questions sans réponses
Je ne crois pas qu'un jour je les trouverais
Mais au moins, je saurais toujours me retrouver
Dans l'honneur comme dans le déshonneur
Dans la confiance comme dans la peur
Voilà, je te laisse petit être humain
Viens me rejoindre, peut être demain

Toi qui grandis en moi
Toi que j’aime déjà
Ton papa et moi
Attendons que tu sois là
On pourra te prendre dans nos bras
Je pourrais te serrer contre moi
Je me réjouis de ce jour-là
Ce jour ne sera rien que pour toi
Tu n’est pas un enfant qui bouge beaucoup
Je ne te sens pas souvent jouer
De temps en temps tu me donnes des coups
J’en suis heureuse, tu es en bonne santé
Voilà neuf mois que tu es là
Il est temps que tu sortes de là
Je ressens une douleur atroce
Mais j’utilise toutes mes forces
On voilà mon bébé, tout est fini
Pourquoi personne ne sourit?
Pourquoi il n’y pas de bruit?
Oh non, s’il te plait mon bébé, cris!
Un médecin me regarde, désolé
Je dois l’admettre, tu es mort-né
C’est l’innacceptable qui vient tout bousculer
Une erreur de là haut, qu’on a pas demandé. . .

Ne le laisse pas maman
Ne le laisse pas maman
Il me fait mal pendant la nuit
Il ne fait pas attention à mes cris
Aide-moi s’il te plait maman
Aide-moi s’il te plait maman
Il vient dans ma chambre sans bruit
Il vient dès que tombe la nuit
Regarde comme je souffre maman
Regarde comme je souffre maman
Quand je lui dit de ma lâcher, il rit
Il me déshabille et il sourit
Viens me sauver maman
Viens me sauver maman
A son tour, papa se déshabille
Et il se couche sur moi, sa fille
Ne le laisse pas maman
Ne le laisse pas maman
Il s’en va quand il a fini
Je me sens toujours meurtrie
Il me viole maman
Il me viole maman
Jamais tu viens m’aider, tu me trahis
Tu fais semblant, même tu oublies
Mais j’ai toujours mal maman
Mais j’ai toujours mal maman
Je le déteste lui
Je te déteste aussi
Jamais tu viens m’aider maman
Jamais tu viens m’aider maman. . .

Ne me console pas
Quand je pleure la nuit
Ne me protège pas
Quand j’ai peur de lui
Ne m’embrasse pas
Quand j’en ai envie
Ne me quitte pas
Quand je suis en vie
Avec moi, ne pars pas
Quand je veux en finir
Ne me pleure pas
Plus jamais je ne vais rire
Et surtout ne m’aime pas
Comme je t’aime moi